Dans le cadre du projet LIFE4BEST “Valorisation de l’agroforesterie et de l’agriculture amérindienne” qui s’est déroulé pendant l’année 2020-2021, le Réseau des Savoirs de la Forêt a accompagné trois porteurs de projet cultivant des abattis, en proposant un soutien logistique et matériel et en organisant des formations et des mayouris (chantiers participatifs).

Abattis : ce sont des petites parcelles agricoles où peuvent être produites une grande diversité de cultures. Chez les amérindiens kali’na, le manioc occupe en général une place majeure dans l’abattis, aux côtés du piment, de la banane et du giraumon (courge) et d’arbres fruitiers.

Les trois abattis-parcelles pilotes se trouvent :

  • sur le littoral, dans la région des savanes, au village de Bellevue (Iracoubo) avec Samuel Gunther ; 
  • au village Terre-Rouge (Saint-Laurent-du-Maroni) au bord du fleuve Maroni, frontière avec le Surinam, avec Richard Fjeke ;
  • et à l’extrême nord-ouest de la Guyane, à Awala-Yalimapo avec l’association Kudawyada.

Les porteurs de projet accompagnés sont déjà en activité dans les villages kali’na de Terre Rouge, Bellevue et Awala-Yalimapo. Ils présentent chacun des spécificités au regard des propriétés agronomiques des parcelles, de l’état d’avancement du projet individuel, et des objectifs poursuivis.

L’accompagnement a été personnalisé en fonction des besoins et des objectifs de chacun des porteurs de projet, qui ont été définis communément lors d’une première rencontre prévue à cet effet.

Ainsi, les actions mises en place ont consisté en : 

  • l’acquisition de matériel et de petit équipement agricole facilitant l’avancée du projet. 
  • l’acquisition d’amendements et d’engrais naturels
  • la diversification des espèces végétales cultivées et l’introduction de cultures à forte valeur écologique et économique, avec au total une centaine d’arbres plantés
  • l’échange de savoirs, de pratiques et la mise en lien de membres cultivant des abattis
  • l’appui technique permettant un suivi de l’évolution des parcelles, et l’intervention d’experts sur les problématiques identifiées au travers de formations
  • l’organisation de sept mayouris -ou chantiers participatifs- pour l’implication plus large des membres des communautés dans la construction des projets 

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